Chansons à messages cachés

Goldeneye

See reflections on the water
More than darkness in the depths
See him surface and never a shadow
On the wind I feel his breath

Goldeneye, I found his weakness
Goldeneye, he'll do what I please
Goldeneye, no time for sweetness
But a bitter kiss will bring him to his knee

You'll never know how I watched you from the shadows as a child
You'll never know how it feels to be the one who's left behind
You'll never know the days and nights, the tears, the tears I've cried
But now my time has come and time, time is not on your side

See him move through smoke and mirrors
Feel his presence in the crowd
Other girls they gather around him
If I had him I wouldn't let him out

Goldeneye, not lace or leather
Golden chain take him to the spot
Goldeneye, I'll show him forever
It'll take forever to see what I've got

You'll never know how I watched you from the shadows as a child
You'll never know how it feels to get so close and be denied
It's a gold and honey trap I've got for you tonight
Revenge is a kiss this time I won't miss
Now I've got you in my sight

With a goldeneye
Golden, goldeneye
With a goldeneye, goldeneye

Traduction française (par IA)

Vois les reflets sur l’eau
Plus profonds que l’obscurité des abîmes
Vois-le émerger, sans jamais une ombre
Dans le vent, je sens son souffle

GoldenEye, j’ai trouvé sa faiblesse
GoldenEye, il fera ce que je veux
GoldenEye, pas le temps pour la tendresse
Mais un baiser amer le mettra à genoux

Tu ne sauras jamais comment je t’ai observé dans l’ombre quand j’étais enfant
Tu ne sauras jamais ce que c’est d’être celle qu’on laisse derrière
Tu ne sauras jamais les jours et les nuits, les larmes, les larmes que j’ai versées
Mais maintenant mon heure est venue, et le temps, le temps n’est plus de ton côté

Vois-le se déplacer à travers la fumée et les illusions
Ressens sa présence dans la foule
D’autres filles se rassemblent autour de lui
Si je l’avais, je ne le laisserais jamais s’échapper

GoldenEye, ni dentelle ni cuir
Une chaîne dorée le mènera à l’endroit
GoldenEye, je lui montrerai l’éternité
Il lui faudra une éternité pour voir ce que j’ai à offrir

Tu ne sauras jamais comment je t’ai observé dans l’ombre quand j’étais enfant
Tu ne sauras jamais ce que ça fait d’être si proche et pourtant rejetée
C’est un piège doré et sucré que je t’ai tendu ce soir
La vengeance est un baiser, cette fois je ne le raterai pas
Maintenant je t’ai dans ma ligne de mire

Avec un œil d’or
Doré, œil d’or
Avec un œil d’or, œil d’or

Analyse

« Tu ne sauras jamais comment je t’ai observé dans l’ombre quand j’étais enfant
Tu ne sauras jamais ce que c’est d’être celle qu’on laisse derrière
Tu ne sauras jamais les jours et les nuits, les larmes, les larmes que j’ai versées »

Ici, il s’agit de la bande originale d’un James bond… Je ne sais pas si mon analyse est la bonne mais le gentleman (James Bond) pourrait être une métaphore des gens intègres et ignorants (les pures). Ils se battent contre un surhomme qui est partout mais ils l’ignorent. Si vous regardez tous les James Bond, vous verrez ce thème récurrent de la personne relativement noble (James Bond certes appuyé par le MI6) qui lutte à chaque fois contre un surhomme (société secrète) mégalomaniaque. Dans les phrases que j’ai mises en exergue, vous remarquerez deux points importants :

• La surveillance dans l’ombre qu’opèrent les agents se met en place très tôt dès l’enfance. Je ne sais pas comment une telle horreur est possible mais j’ai pu le vérifier par moi-même bien des fois. Ils disposent de la technologie pour retourner les enfants très tôt, avant l’adolescence.

• Les persécuteurs / agents semblent également être des victimes en souffrance : « tu ne sauras jamais ce que c’est d’être celle qu’on laisse derrière, Tu ne sauras jamais les jours et les nuits, les larmes […] que j’ai versées ». Il est vrai que depuis 11 ans que je subis ses persécutions bêtes et méchantes, je me suis rarement mis à la place de mes persécuteurs. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’égoïsme. C’est juste que je ne peux pas imaginer leur situation telle qu’elle est vraiment. Il n’y a que la lâcheté et la cruauté qui me sautent aux yeux et je sens bien que je passe à coté d’un point important car je ne crois pas que mes persécuteurs ne se perçoivent ni comme lâches ni comme cruels. Ils obéissent à une certaine logique et dans cette logique, il semble qu’ils n’aient pas le choix. Mais pourquoi ? Le mystère reste entier pour moi. Je crois néanmoins avoir remarqué qu’ils semblent m’en vouloir parfois. Comme si j’étais en quelque sorte responsable de leur sort, de leur condition. Et peut-être également qu’ils craignent mon autorité. Ou toute dérive autoritariste de ma part. L’autorité qui est générée de fait par ma position est particulière dans le sens où elle n’est liée qu’à l’asymétrie victime/bourreau, persécuté/persécuteur. Elle n’existe que dans l’hypothèse où ma condition, mon sort et mes souffrances sont bien pires que les leurs. Mon autorité n’existe que dans la mesure où elle est reconnue comme telles par mes persécuteurs : elle ne vient pas de moi car je n’en veux pas ! Et si mes persécuteurs, au fond, souffrent plus que moi ? Que peut bien alors représenter cette autorité dont je parle ? Rien…

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Viafx24, le 10 juillet 2025