Chansons à messages cachés
Préambule à l'analyse du groupe « Muse »
Sur ce site, vous pouvez pour l’instant trouver deux noms de personnes vivantes : Jean-Claude Van Damme et Alexandre Astier. Pour ces deux personnes, j’ai eu le temps de réfléchir, de laisser murir pendant des années avant de me décider à écrire leur nom en clair sur mon site. Et quand je le fais, c’est toujours que j’estime présenter la personne positivement : une personne dotée d’une âme, souvent en détresse, qui essaie de transmettre un message (codé ou pas) et qui est jetée dans un monde qu’elle n’a pas choisi, avec des circonstances et une complexité qu’elle ne peut pas éluder et vis-à-vis desquelles, elle fait ce qu’elle peut pour incarner au mieux ce que signifie « être Humain ». Etant d’un naturel optimiste (peut-être grâce à l’amour que mes parents m’ont transmis), je considère que ce pattern correspond à la plupart sinon tous les êtres humains. Socrate est mon maître et donc « nul n’est méchant volontairement ».
Pourquoi raconter tout cela ?
Hier, alors que j’étais à la pêche aux chansons décrivant la vérité, je suis tombé sur le groupe « Muse ». Et un cas de conscience s’est produit : dois-je inclure Matt Bellamy parmi les personnes dont je révèle le nom en clair sur ce site web ? Il s’agit du chanteur du groupe « Muse » et apparemment auteur-compositeur-interprète de ses chansons. Il m’a fallu décider rapidement et voici le dilemme auquel j’étais confronté :
- Contre l’idée de dévoiler en clair l’identité de Matt Bellamy. Les textes sont très ambivalents, schizophrènes avec la partie « agent » soutenant ce système obscur et la partie « personne » qui hurle sa détresse. Après une analyse très succincte de l’œuvre, il me semble percevoir que les chansons visent à couvrir toute la gamme de pensées sombres, d’états cognitifs désespérés que peuvent ressentir les agents ou les résistants à ce système. Il semble qu’il n’y ait pas de partie pris apparent : simplement une description des émotions : peur, colère, désespoir, haine que tout le monde doit probablement ressentir à un moment ou à un autre etc… L’infrastructure logistique énorme dont bénéficie le groupe « Muse » : organisation des concerts, fabrication des clips ne peut être effectuée que par un surhomme c’est-à-dire une société secrète qui d’une part avalise le contenu des chansons mais en plus, en est probablement le commanditaire. Autrement dit, selon cette perspective, il n’y a pas vraiment de groupe « Muse » ou de « Matt Bellamy » mais seulement un surhomme. Or je ne discute pas avec un surhomme : nous n’avons rien en commun et il n’y a pas d’axe de discussion possible.
- Pour l’idée de dévoiler en clair l’identité de Matt Bellamy. Ce dernier écrit des chansons qui traitent du point de vue et de la détresse de tous les parties (agents et persécutés). Il y a également une reconnaissance de la partie « personne » derrière la partie « agent ». Ces derniers sont susceptibles de douter, de ressentir de la peur ou de la honte vis-à-vis du mal auquel ils participent. Les appels à l’aide se retrouvent dans une foule de chansons dont voici quelques exemples :
- Explorer : « Libère-moi, Libère-moi de ce monde. Je ne suis pas d'ici. C'était une erreur d'emprisonner mon âme ».
- The dark side : « Je viens du côté obscur. Toute ma vie, j'ai été assiégé. Tu serais effrayé de vivre avec mon désespoir. Et si tu pouvais ressentir les choses que je peux ressentir. Libère-moi, libère-moi ».
On retrouve également des fortes injonctions à dénoncer, mettre en lumière cet empire obscur :
- New born : « Détruis les « sans colonne vertébrale ». Montre-moi que c'est réel. Gâcher leur dernière chance de partir ; Brise juste le silence. »
- Mercy : « Montre-moi pitié des pouvoirs en place ; Montre-moi pitié des lâches et des méchants ; Montre-moi pitié des machines à tuer ; Montre-moi pitié, quelqu’un peut-il me sauver ? »
Bien-sûr, les risques de contre-sens sont nombreux mais on ne peut nier que l’œuvre de Muse puisse être également entendu comme l’expression d’une immense détresse, d’un appel à l’aide, d’un appel à ne pas rester dans le statu quo. D’un appel à l’action, au changement.
Ainsi, je considère que Matt Bellamy se fait le porte-parole d’une foule de gens informés mais en souffrance, enfermés dans leur psychisme, leur âme criant à l’aide et demandant un changement. A ce titre, je m’adresse à la fois à Matt Bellamy en tant que personne mais également à tous ceux dont il est le porte-voix : ceux -- agents ou persécutés -- qui se sentent prisonniers de ce monde et qui ne le supportent plus.
Etant donné ce qu’est ce site Web -- une opération de secours -- j’ai décidé que les considérations du deuxième point l’emportaient sur les considérations du premier point. Matt Bellamy a écrit trop de « libère moi », trop de « brise le silence » pour que je puisse me permettre d’ignorer ces appels à l’aide. Et ce, malgré les grands risques de contre-sens et malgré le caractère schizophrénique de l’œuvre.
Trop de cris, trop de hurlement, trop d’appels à l’aide. Et intox ou pas, je compte bien y répondre.
Les paragraphes qui suivent ont été écrits dans un contexte de manque de sommeil. Avec le recul d’une semaine, j’y vois deux lacunes flagrantes : une argumentation un peu faible ou plutôt qui n’a pas vraiment sa place ici (1) et des relents de dérive autoritariste (2). Le premier point n’est pas très grave. Le deuxième point est plus embêtant car il n’est pas conforme à mes ordres de mission. Et donc je le renie. Néanmoins, puisqu’il s’agit d’allumer la lumière pour tous, autant commencer par soi-même : les phrases problématiques sont surlignées en rouge. Elles peuvent souvent être entendues de différentes manières et je renie le sens autoritariste. Chacun -- et moi le premier -- doit identifier pour lui-même la limite entre Anakin Skywalker et Luke Skywalker. Je n’accorde pas une importance énorme à la mythologie Star-wars mais je ne lui enlève pas non plus tout sens. Voici les paragraphes dont je parle :
Trop de cris, trop de hurlement, trop d’appels à l’aide. Et intox ou pas, je compte bien y répondre.
Comment ? Et bien en publiant la vérité sans aucun filtre, accessible à tout être humain sans aucune distinction. En montrant qu’il ne va pas y avoir une pluie de bombes atomiques, ni la guerre civile, ni un massacre entre les différents camps. Et pourquoi ? Parce que telle n’est pas ma volonté. Nous devons allumer la lumière et nous devons allumer la lumière sans violence. Cela ne signifie pas que je résous le problème de l’obscurité et de la lumière. Ni que je propose un nouveau système « meilleur » dans lequel évidemment, je m’octroierais une place de choix. Je n’ai rien à proposer. C’est à chacun qu’il incombe de tout inventer. Ma position, mon nord c’est « lumière, vérité et liberté avec douceur, bonté et amour ». Je ne sais pas comment on y va mais il va falloir y aller.
Et comment je montre l’exemple et fais ma partie ? Et bien la partie « lumière, vérité et liberté » c’est quand j’écris tout cela en clair. Et la partie « douceur, bonté et amour » c’est quand je tends une main à Matt Bellamy et toute la clique des clones blancs / agents et que je ne dis pas « on va prendre le pouvoir puis tous vous envoyer à Auschwitz ou vous pendre haut et court ». Il ne m’échappe pas que cette dernière phrase pourra faire sourire ou rire certains. Pourtant cette phrase dit ce qu’elle dit : « nous, Trumans, nous ne vous ferrons aucun mal malgré ce que vous avez osé nous faire ». Si vous souriez, c’est que vous faites encore partie de la maladie du monde. Quand les agents, face à des trumans qui auront tenu parole, seront capables de pleurer plutôt que de rire, un premier pas aura été accompli. Avant d’espérer que tous puissent rire un jour ensemble du passé -- rire d’un rire pur, fraternel -- il faudra nécessairement que beaucoup pleurent de ce qu’était la vérité et du rôle triste dont ils ont écopé dans ce monde de ténèbres (agents ou trumans). Tout âme qui rit de ce qui est triste en l’occurrence ici de la souffrance et du malheur des autres, renferme en elle-même une part de la maladie du monde.
Le dalaï-lama rappelle régulièrement qu’il nous interdit de dire du mal des Chinois (Chinois est à entendre ici dans un sens équivoque : Chinois = persécuteur et non pas Chinois = habitants de la Chine). Et il a cette phrase en substance : « Si le feu de la haine se propage, c’est que l’amour ne brûle pas assez fort dans les cœurs. ». Il est certes tout à fait plausible que le dalaï-lama soit un agent même si j’en doute. Néanmoins nous pouvons tout de même essayer d’entendre ce qu’il dit. Bien-sûr que le mot « amour » peut être et est probablement instrumentalisé pour défendre tel ou tel système. Mais essayons de penser une seconde hors de tout système : si ce mot « amour » ultimement ne signifie rien et ne cache que de la propagande, alors il n’y a plus rien à défendre et le sort de l’humanité et des gens n’a plus aucune importance : nous ne sommes que des animaux et des animaux particuliers car profondément malades. Partir du point de départ en reconnaissant « la réalité de la souffrance » et tendre vers « toujours plus d’amour » : je n’ai rien de mieux à proposer et je ne sais pas comment on y va. Mais je sais qu’il nous faut avancer dans cette direction car sinon « il n’y a rien » et il n’y aura rien de bon pour les générations futures. Ne m’en veillez pas si je ne peux ni souhaiter :
- La vie d’un Matt Bellamy : probablement retourné et embrigadé dès son plus jeune âge « coté dark side » pour contrôler, surveiller et punir. Le tout probablement sans liberté et sans âme.
- Ma propre vie : 30 ans de « truman show » sans en avoir conscience puis 12 ans de persécutions par des zombies une fois la vérité découverte.
Oui, il y a de la nourriture dans nos assiettes. Oui, on s’endort à peu près en sécurité et sans peur. Mais il y a un hurlement. Et il va bien falloir l’entendre. Car je ne suis pas un homme de statu quo.
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Viafx24, le 10 juillet 2025