Lettre ouverte à Matt Bellamy
Cher Matt Bellamy,
Nous sommes le 10 juillet 2025. Cela fait maintenant bientôt 11 ans que je subis tout un tas de bêtises et de persécutions autant cruelles que lamentables. Aujourd’hui, je publie sur internet des analyses de chansons qui contiennent entre autres :
- des descriptions de l’obscurité omniprésente.
- des descriptions de la société secrète / surhomme / léviathan qui me persécute.
- des cris de détresse / appels à l’aide.
A l’occasion de ce travail, j’ai pu me rendre compte que les chansons de votre groupe « Muse » représentent une description relativement claire de la réalité politique secrète sous-jacente qui contrôle nos vies. A tort ou à raison, il m’a également semblé que vous ne preniez pas vraiment partie : vous décrivez les doutes, la détresse, les peurs, la colère de tous ceux qui sont plus ou moins enfermés dans leur âme avec tout cela. Qu’ils soient « agents » ou « résistants ». En cela votre œuvre peut sembler ambivalente ou schizophrène même si je crois détecter la présence d’une ligne, d’une cohérence interne.
Parmi vos différentes chansons, la chanson « the dark side » semble représenter le plus fidèlement ma situation : je suis complétement seul contre un surhomme / un léviathan politique. Donc effectivement :
« Tu serais effrayé de vivre avec mon désespoir. Et si tu pouvais ressentir les choses que je peux ressentir »
Pourtant et bizarrement, je n’ai jamais appartenu au « dark side » et donc je n’ai pas eu à l’abandonner. C’est une nuance que je ne comprends pas bien mais quelle importance puisque le résultat est le même ?
Pourquoi est ce que je viens vers vous aujourd’hui ? Ce n’est pas moi qui viens le premier à vous. C’est vous qui êtes venu à moi par l’entremise de vos chansons. Si on met de côté un instant l’aspect schizophrénique de votre œuvre, il me semble que demeure malgré tout la présence insistante d’un appel à l’aide. Et je prends cet appel à l’aide au premier degré, considérant qu’il est potentiellement le reflet de votre âme à vous en tant que personne ainsi que d’un nombre incroyable de gens en souffrance (agents ou résistants). Je ne sais pas pourquoi les circonstances me permettent aujourd’hui de publier en clair ce que personne n’ose faire mais c’est ainsi. Je n’ai pas de meilleur système à proposer mais je ne peux tout simplement pas rester assis à ne rien faire. Alors je m’en tiens à une ligne toute simple : dire la vérité. Plus humblement dire « ma » vérité puisque je ne la connais toujours pas.
Je ne sais pas si mon action contribue à la guérison du monde. Je ne peux que l’espérer. Dans mes deux lettres ouvertes précédentes, je demandais instamment de l’aide à Jean-Claude Van Damme et Alexandre Astier pour qu’ils me transmettent la vérité. Aujourd’hui, je ne vais pas vous demander la même chose car d’une certaine manière, vous l’avez déjà fait avec vos chansons. Vous avez fait une partie du boulot. Et j’ai fait la mienne.
Pour être honnête, je ne pense pas que vous soyez en mesure de m’écrire en clair ou de venir à moi en tant que personne : les liens qui vous unissent au surhomme semblent trop forts. Néanmoins, je peux me tromper et ma porte reste ouverte bien-sûr. Mon identité n’est pas secrète et il y a une adresse email ici pour me contacter. C’est une main tendue pour vous ainsi que pour tous ceux qui sont emprisonnés dans leur âme ou en souffrance à cause de ce système. C’est-à-dire toutes les personnes -- si j’ai bien compris -- que vous avez tenté de représenter afin peut-être d’alléger leurs maux. Qu’est ce que j’ai à offrir ? La possibilité de discuter de TOUT en clair. Ce n’est peut-être pas grand-chose mais depuis 42 ans que je suis sur cette terre, personne ne me l’a donné. Et il y a cette vieille idée qui pourrait participer à éclairer ce que signifie être « Humain » : donner ce que l’on n’a pas reçu.
Je vous souhaite le meilleur.
Viafx24