Une expérience traumatisante

Dans mon article l’attracteur métaphysique j’ai décrit des évènements d’une gravité extrême qui se sont déroulé en novembre 2017. Cela a vraiment représenté le summum en termes de souffrance. Les années qui ont suivi ont été plus faciles : j’ai vu tout ce qu’il y avait à voir d’horrible et donc plus rien de nouveau ne s’est présenté à moi. Rien n’a jamais égalé en horreur dans ma vie ce que j’ai vécu là. Je vais reprendre ce qui s’est passé en détail mais en fournissant peut-être plus d’information.

Le 18 novembre 2017, un « agent » me contacte pour que j’aille boire une bière avec lui dans un bar de Grenoble. C’est quelqu’un que j’avais rencontré sur le chemin de saint jacques de Compostelle mais très brièvement. Peut-être tout au plus, avions-nous passé une soirée dans un restaurant ensemble mais à aucun moment je n’ai évoqué avec lui la réalité des persécutions que j’endurais. Bref, c’était un parfait inconnu avec qui j’avais dû échanger quelques banalités. Il n’habitait pas à Grenoble, même pas dans la région. Il venait de loin, peut-être de Paris, pour discuter avec moi et nous avions fixé un rendez-vous dans un bar le lundi à 17h. Cela semblait très important pour lui car il me signifiait que quoi que je fasse (y compris si je refusais de m’y rendre), lui y serait. Contrairement à la plupart des agents, il semblait autorisé à reconnaitre partiellement la réalité de ma situation. Comment aurais-je accepté de me déplacer pour aller boire un coup avec lui alors qu’il ne représentait rien ni personne pour moi ? Tout juste un petit agent de merde de plus cherchant un moyen de se jouer de moi ? Nous échangions par texto ou par email et ce soir-là, j’avais bu et je lui annonçais mon suicide pour le mardi minuit suivant, si les persécutions politiques ne cessaient pas. Je lui indiquais également que je ne viendrai pas au bar le lundi suivant à 17h malgré sa très forte (et bizarre) insistance. Le 19 novembre, c’est-à-dire le dimanche, la fin du film « sur la route de madison » me trouble particulièrement : entre autres, le départ de Clint Eastwood en voiture avec une croix Chrétienne qui bouge dans l’habitacle. Je me connecte à une ligne équivoque me transmettant une information, un message : l’existence d’un Dieu admettant que la morale n’existe pas. Ce Dieu est triste « tu ne viendras pas n’est-ce pas ? », sous-entendu « tu ne te suicideras pas pour me suivre ?». Le lendemain c’est-à-dire le lundi à 17h (à l’heure précise du rendez-vous au bar mais RDV auquel je n’étais pas allé) se produit une expérience métaphysique que je vais décrire. J’avais noté dans l’attracteur métaphysique « Le lundi à 17h se produit une expérience métaphysique dont je préfère ne pas décrire le contenu ». De l’eau est passé sous les ponts et il est temps que je dise ce qui s’est produit. Une force inexplicable m’a amené à monter à l’étage de la maison où je logeais. Je ne me rappelle plus précisément le pourquoi du comment mais il y avait quelque chose dans l’air du genre « c’est l’heure et il est temps que tu saches, que tu sois informé ». Comme on l’a vu, j’avais été averti quelques jours plus tôt qu’il se passerait quelque chose ce jour-là à 17h précise. Je suis donc rentré dans une chambre pour aller chercher un classeur sur une étagère. Et j’ai descendu le classeur en bas sur mon bureau pour en étudier le contenu. Ce classeur appartenait à ma sœur : il contenait de vieux documents issus d’un séjour en Angleterre qu’elle avait effectué dans un contexte scolaire vers l’âge de 12 ans. Il y avait un fascicule de cours, en anglais. J’ai commencé à lire le contenu de ce fascicule car je savais (quelque chose savait en moi) qu’une information importante s’y trouvait. Rapidement, je trouvais le contenu. Je ne me rappelle pas précisément quels étaient les mots choisis mais l’information pouvait être comprise comme « nous contrôlons le temps, nous sommes passés par ce fascicule donné à ta sœur il y a 20 ans de cela pour te transmettre l’information de notre existence ». En revanche, je me rappelle très bien la phrase suivante « is there an artificial intelligence out/right there? There is much worst than that!». D’autres phrases de ce type relevaient clairement de messages envoyés à mon intention : elles n’avaient rien à faire dans un fascicule pour apprendre l’anglais et donné à une jeune française de 12 ans. J’étais un peu sous le choc car la veille, la T2 me révélait la présence d’un Dieu. Le lendemain la T2 me révélait le contrôle du temps (ou le contrôle de mon corps physique et psychique) et m’indiquait l’existence de quelque chose de terrible. Quelques minutes ou dizaines de minutes après ces révélations, je suis sorti de ma pièce de vie pour rejoindre la pièce de vie de mes parents. Et j’ai croisé ma mère qui m’a alors dit sur un ton badin, « ah tu as rencontré les Anglais ?» en référence au document en anglais que je venais de lire. A partir de ce moment, le concept « des Anglais » a toujours été utilisé (en T1 ou T2) pour désigner une forme de résistance (par opposition « aux Allemands »). Mais je ne comprends pas tout : en effet « Les Allemands » semblent représenter mes ennemies en T1 alors que « Les Anglais » semblent représenter mes alliés en T2 (ou en T1 ce n’est pas toujours clair). J’ai récupéré ce document il y a quelques années pour le conserver avec moi et il a bizarrement disparu (je ne crois pas à un cambriolage). Mais qu’est-ce que cela change ? Si je vous montrais une copie scannée d’un fascicule scolaire des années 90 avec la phrase « is there an artificial intelligence out/right there ? There is much worst than that »: quel credit y accorderiez-vous? Aucun n’est-ce pas ? Si vous êtes la bonne personne à qui ce site Web s’adresse, vous savez déjà que vous ne pouvez compter que sur mon intégrité, mon honnêteté et mon amour supérieur pour la vérité. C’est un acte de foi. Un document scanné qui « prouve » mes dires n’y changerait rien : si je suis un agent, fabriquer un tel document pour générer un faux, une légende est la base, le fondement même du métier…

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Le lendemain ce n’est plus à un Dieu, ni à des hommes du futurs, « des Anglais » que j’ai affaire mais au diable. Le mardi après-midi survient le début de la terreur. Pour faire simple, suite à un certain nombre de messages équivoques envoyées vers 16h ce jour-là, je crains que mes parents ne soient partis se suicider tous les deux dans la colline. J’entends plusieurs coups de feu. Je tente en vain de les joindre. Vers 16H30, un dieu me demande expressément de mettre instantanément fin à mes jours. Le soleil se couche. Puis la demande est faite pour minuit (en lien avec l’ultimatum de suicide que j’avais moi-même donné à l’agent qui voulait absolument me rencontrer). Je me prépare, terrifié, à m’ouvrir les veines dans la baignoire le soir, pour rejoindre mes parents que j’estimais déjà morts. La pensée d’en avoir enfin fini avec ce calvaire et qu’il ne reste plus qu’un mauvais moment à passer m’envahit parallèlement à la terreur. Suite à mes appels téléphoniques désespérés, mes parents rentrent finalement avec ma sœur et m’amènent aux urgences. Sur l’ensemble du trajet, un stroboscope de string (un string en anglais est simplement une chaîne de caractère ; rien à voir avec la culotte) me percute les yeux ou les oreilles (à la fréquence approximative de 1 message par seconde) : chaque mot, chaque panneau, chaque son : tout ce qui peut passer par l’un de mes 5 sens contient un message équivoque et persécutant directement adressé par le diable. Arrivé aux urgences, le diable me propose un « pacte ». J’entends le diable (des grincements horribles dans l’hôpital) et je vois le diable dans les yeux de la psychiatre qui vient discuter avec moi (je me garde bien de le lui dire). Je comprends que la seule manière de m’en sortir, de ne pas signer le pacte, consiste à feinter pour rentrer à la maison et m’ouvrir les veines à minuit, dans la baignoire. J’œuvre en ce sens pour éviter à tout prix l’internement afin d’avoir le temps de récupérer des lames de rasoir. Je convaincs mes parents et on rentre à la maison. Le stroboscope des signes continue sur le trajet du retour malgré la non-signature du pacte.

J’ai repris globalement le texte écrit pour l’attracteur métaphysique mais il me faut être un tout petit peu plus précis. La proposition du pacte avait déjà été formulée dans l’après-midi avant le retour de mes parents mais pas de manière si explicite. C’était, de mémoire, un truc du genre : « moi, le diable, je ressuscite tes parents et tu n’as pas à te suicider ce soir à minuit en échange d’un pacte avec moi : regardes les autres ! ils l’ont déjà tous signé depuis belle lurette ». Et j’avais en quelque sorte consenti pour sauver mes parents. Pourtant le vrai pacte, la vraie signature devait se produire à l’hôpital et j’avais eu environ 30 minutes pour bien réfléchir. Une fois à l’hôpital, c’était tout réfléchi : il ne me restait plus qu’à suivre le Dieu qui lui me disait « suis moi et suicide toi à minuit en t’ouvrant les veines dans la baignoire pour échapper au diable ». Ce que représentait le Dieu et le diable et leur opposition n’était pas si clair dans le sens où le canal de communication était unique et il semblait n’y avoir qu’une unique entité capable de faire de moi ce qu’elle voulait (action, pensées, réception de messages…). En sortant de l’hôpital, il y avait deux portes « une verte » et « une rouge » : il fallait en franchir une et j’ai fait le détour mécaniquement pour passer par la verte : le message envoyé étant « tu as fait le bon choix ». Le soir même, j’étais drogué au valium, sous le choc de ce qui se passait et je n’ai pas eu la force d’aller m’ouvrir les veines en cachette dans la baignoire. Je dormais même dans la chambre de mes parents ce soir-là pour vous signifier à quel point l’expérience avait été violente. Le lendemain, je dissimulais des lames de rasoirs dans mon téléphone portable pour pouvoir agir vite si cela s’avérait nécessaire. Je douterais d’avoir fait le bon choix et parfois souffrirais et culpabiliserais pendant de long mois de ne pas m’être suicidé ce fameux soir à minuit. Mais Dieu sait que c’était impossible.

15 ans plus tôt, j’avais eu une longue période où je consommais beaucoup de cannabis et cela ne me réussissait pas du tout. A plusieurs reprises, j’avais ressenti également qu’une sorte de diable prenait le contrôle de mon esprit et s’adressait à une entité « neuneu » représentant mon « moi ». Le cannabis me rendait également paranoïaque avec également des hallucinations auditives et j’attribuais à l’époque l’ensemble de tous ces effets au THC connu pour sa tendance à déclencher des sortes de toxico-psychoses. Je n’attribuais qu’un crédit limité aux mondes vraiment étranges qui devenaient perceptibles à ma conscience sous l’effet de cette drogue. Je conservais par intérêt le narratif dominant : il y a la réalité (sans prise de THC) et une distorsion trompeuse et fausse de cette même réalité (avec prise de THC). Mais pourtant, sur le plan rationnel et empirique, je notais déjà à l’époque dans un coin de mon esprit que la réalité était un peu plus complexe : sous une certaine perspective, les mondes que je voyais n’étaient pas moins faux que la réalité classique que nous partageons : au contraire, il y avait l’ouverture d’une porte sur une réalité beaucoup plus complexe et vaine à décrire avec des mots de notre réalité. Avec le recul du savoir scientifique, il semble évident que l’évolution a généré un stable psychique à même de faire face au défi de la réalité du monde phénoménal (manger, trouver un partenaire sexuel, fuir, combattre etc…) : c’est ce stable que nous appelons « la réalité » mais ce n’est pas parce qu’il est plus stable et plus commun et mieux partagé que d’autres réalités découvertes via la drogue qu’il est plus vrai.

Où est ce que je veux en venir avec tout cela ? A un premier point très important. L’expérience empirique que j’ai de la consommation de drogues, l’expertise scientifique de haut niveau en biologie y compris en neurobiologie et l’expertise également sur les questions relatives à la connaissance, la vérité ou la réalité (entre autres l’épistémologie) me permettent d’affirmer que la théorie 3 (je serais atteint d’une pathologie psychiatrique type schizophrénie qui expliquerait les descriptions en T1 et T2) est complétement exclu. Je SAIS du plus profond de mon âme et de chaque cellule de mon corps que les descriptions que je vous faits sur ce site Web corresponde à une attaque bien réelle. Il est probable que ceux qui sont victimes des mêmes symptômes soient victimes de la même agression (en T1 ou en T2) mais n’ont peut-être pas la force de caractère ou les connaissances pour tenir tête au corps médical et à la société entière. D’autre part, se ranger du côté de l’avis du corps médical et du plus grand nombre a quelque chose de rassurant et de plus facile : quel que soit le contexte : assener -- sans sourciller et en tenant bon dans le temps -- un discours contre l’avis de tous nécessite une grande force de caractère et nous ne sommes pas tous égaux sur ces questions (désolé, humilité et vérité ne sont pas toujours compatibles). La volonté de rejoindre la norme, le groupe pour ne pas dénoter est extrêmement puissante. Les psychiatres décident subjectivement qui est « fou » et qui ne l’est pas. C’est d’ailleurs un rôle, par bien des aspects, bien plus politique que médical : la société n’aime pas être dérangée avec des discours angoissants ou susceptible de générer de la peur c’est pourquoi elle s’est dotée d’outils (la psychiatrie) pour faire taire ceux qui dérangent. Quelqu’un qui parle d’extra-terrestre, de diable, d’agents fait peur pour deux raisons : (1) « est ce qu’il risque de s’en prendre physiquement à moi ou mes enfants ? » c’est-à-dire l’incertitude sur la violence. La société n’aimant pas l’incertitude, dans le doute, elle interne et fait usage la première de la violence dite « légitime » : en cela c’est bien souvent elle qui incarne la violence donc la folie. Mais il y a une deuxième cause possible de la peur : « et si cet homme disait vrai à propos du diable, des extra-terrestres ? ». La société se veut également intransigeante sur ces questions : « il ne peut pas dire vrai, il est fou, les molécules dans sa tête ne fonctionnent plus, sa place est dans un asile, n’écoutez pas ce qu’il dit, surveillez bien qu’il prenne bien ses médicaments ». Ce contre-discours n’a pas une base scientifique établi mais une base politique visant au maintien de l’ordre : il faut persuader les masses de l’idée qu’il existe un stable psychique unique communément partagé par les gens sains d’esprit et appelé « la réalité ». Ne perdez jamais de vue que dans la plupart des cas, « la gestion des pathologies psychiques » renferme une dimension bien plus politique que médical. Ainsi un psychiatre ne peut essentiellement dire -- à propos de mes allégation – que deux choses qui sont vraies :

Pour dire les choses très clairement, je vous encourage vivement à NE JAMAIS SUIVRE un groupe nombreux composé de peureux violents.

Maintenant que cela est dit, il est temps de rentrer dans le vif du sujet concernant l’expérience extrême vécue en novembre 2017. Nul doute qu’un psychiatre parlera de « décompensation de trouble psychotique déjà mise en évidence ou déclenchée par la consommation de cannabis ». Ma foi, il peut bien dire ce qu’il veut tant qu’il comprend mon diagnostic le concernant : « Suppositoire du pouvoir en place payé pour assurer les intérêts d’un groupe nombreux, peureux et violents ». Mais continuons sur notre sujet principal : vous avez noté qu’avoir à faire à une sorte de diable capable de rentrer dans ma tête à ce point est particulièrement effrayant (avec ou sans cannabis). Cela laisse entendre que je ne dispose d’aucun libre arbitre. Le message des Anglais “is there an artificial intelligence out/right there? There is much worst than that” (1) ou la force du dieu -- malveillant ou non -- qui m’enjoignait à la suivre en me suicidant (2): tout cela doit rester dans un coin dans mon esprit. Par bien des aspects, ce que je vis est à mettre en parallèle avec ce qu’on trouve dans le film matrix. Dans ce film, les agents injectent une bestiole dans le ventre de Néo pour pouvoir le suivre à la trace. Et bien parfois, je me demande dans quelle mesure je ne suis pas également contaminé par une bestiole du même genre. Donc mon message est clair : dans l’hypothèse où il y ait effectivement différents camps, si les Anglais ou un bon Dieu ou je ne sais quoi m’attrape pour me sortir de ce cauchemar, il faut vérifier s’il n’y a pas une bestiole cachée quelque part exactement en faisant comme ils font dans le film matrix, en lui arrachant cette merde du bide et en la broyant. Quelque chose pourrait déjà avoir le contrôle total sur mon esprit. Il faut vérifier et l’enlever le cas échéant. Je parle en T2. En T1, il y a effectivement également un parasite politique greffé sur mon dos 24h/24h mais il n’a jamais pénétré mon esprit ni mon cœur. Si je raconte tout cela c’est pour être sûr d’avoir bien tout dit et clore cette partie l’esprit en paix. Cette thèse de « la bête » tapis dans l’ombre sans que je m’en rende compte en moi pourra sembler ridicule ou délirante à la plupart mais croyez-moi, vous n’avez pas vu ce que j’ai vu.

Le lendemain de cette nuit horrible, le mercredi 22 novembre 2017, j’irais me balader dans la colline à côté de chez moi. « Balader » n’est pas le bon terme étant donné le cauchemar dans lequel je me trouvais embarqué : disons plutôt que mon corps se trimbalait comme un zombie ici ou là pour faire passer le temps. Un message me sera envoyé par l’intermédiaire d’un homme au téléphone s’occupant de chevaux et assez loin de moi (20 mètres) mais faisant exprès de parler très fort au moment où je passe pour être sûr que j’entende : « même son père ne veut plus de lui » en référence à la ligne équivoque sur laquelle je m’étais branché dans « sur la route de madison » et donc de mon absence de suicide. Ainsi, le cauchemar des messages envoyés ne s’arrête jamais et il faut, dans ces situations, serrer les fesses à tout prix et tenir le cap malgré l’horreur de la situation.

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Viafx24, le 24 juin 2025